INVOCATION DU PARADIS PERDU LES CHANTS DE BAMBARAS DANS "SEGOU, MURAILLES DE TERRE" | ||||
مجلة کلية الآداب جامعة الفيوم | ||||
Article 14, Volume 13, العدد 1 (اللغويات) - Serial Number 2, January 2021, Page 634-710 PDF (1.02 MB) | ||||
DOI: 10.21608/jfafu.2021.144353 | ||||
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Author | ||||
أمجد الظريف عطا حسن الزقرد | ||||
کلية الاداب -جامعة العريش | ||||
Abstract | ||||
Résumé Les chants Bambaras constituent un document linguistique (rythmique et significatif de la grande saga de Ségou à la fin du XVIIIème Siècle et au début du XIXème Siècle); ils ont manifesté un pan-bambara très significatif dans la sémiotique narrative du roman Ségou, Murailles de Terre: ils sont devenus une incarnation et une illustration vivantes proche d'un film d'animation en faisant un rappel audio-visuel de tous les éléments du Royaume de Ségou. Ce répertoire oral abandonné se fonctionne avant tout comme un déclencheur d'affichage des étapes de la splendeur et de la déchéance de l'empire bambara. Il n'est pas donc surprenant que la narration massive commence par un chant et se termine aussi par un chant. Cet article retrace le paradigme de ces chants, avec leurs sons, leurs rythmes et leurs valeurs sémantiques et stylistiques, qui pénètrent le tissu narratif pour créer des saillies symboliques particulières. Il suggère comment les limites de ces chants formant un corpus oral homogène qui a remanipulé les enjeux de la restauration compensée du pouvoir bambara dans l'espace de l'Afrique de l'Ouest. | ||||
Keywords | ||||
Mots-clés: Oralité; chants; rythme; image; restauration | ||||
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