L'angoisse persistante et l'angoisse passagѐre dans Le Procѐs verbal de Le Clézio et Le Comité de Sonallah Ibrahim. | ||||
مجلة کلية الآداب جامعة الفيوم | ||||
Article 15, Volume 16, Issue 1, January 2024, Page 447-465 PDF (802.72 K) | ||||
Document Type: المقالة الأصلية | ||||
DOI: 10.21608/jfafu.2023.254221.2002 | ||||
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Author | ||||
أميمة خضير | ||||
قسم اللغة الفرنسية كلية الألسن جامعة قناة السويس | ||||
Abstract | ||||
Le thѐme de l'angoisse, largement abordé dans la littérature du vingtiѐme siѐcle, est engendré suite à la violence et à l'atrocité des conflits mondiaux. L'angoisse - étant un malaise diffus face au monde, voire une inquiétude profonde née de la réflexion sur l'existence – est essentiellement liée au sentiment de l'absurde, répandu dans la seconde moitié du XXe siѐcle. L'absurde est l'état de contradiction qui existe entre l'homme qui a soif d'unité et de clarté et le monde inintelligible, fermé et divisé. Notre étude portera sur l'angoisse créée par l'absurde dans Le Procѐs verbal de J-M.G.Le Clézio et Le Comité de Sonallah Ibrahim, à travers l'analyse du personnage romanesque affligé par cette sensation douloureuse. Dans Le Procѐs verbal, son premier roman publié en 1963, Le Clézio traite, à travers l'histoire de son héros, l'absurdité de l'existence dans un monde matériel imparfait. De même que dans Le Comité, traduit en français et publié en 1992 (chez Actes Sud), Sonallah Ibrahim aborde un absurde qui rejoint celui des romans de Kafka, à travers un héros marginalisé qui cherche un sens à son existence. L'intérêt de notre étude consiste à identifier le type d'angoisse dans les deux romans, en se basant sur l'approche psychanalytique, et dans ce sens, la différence entre l'angoisse persistante et l'angoisse passagѐre à travers les protagonistes dans les deux sociétés française et égyptienne de ce temps. | ||||
Keywords | ||||
angoisse; absurdité; psychanalyse; échec; persistance | ||||
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