Quel avenir pour la céréaliculture au niveau des Hautes Plaines Sétifiennes ? | ||||
The Egyptian Journal of Environmental Change | ||||
Article 1, Volume 5, Issue 1, March 2013, Page 1-23 | ||||
Document Type: Peer-reviewed articles | ||||
DOI: 10.21608/ejec.2013.96624 | ||||
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Abstract | ||||
Les Hautes Plaines Sétifiennes sont un vaste espace au relief plat, limitrophes à deux zones très contrastées: d’un côté, les basses plaines qui sont le prolongement naturel du plateau central; de l’autre, la zone montagneuse qui isole les hautes plaines de Sétif du littoral, en dressant une sorte de façade qui l’empêche de bénéficier des douceurs maritimes. Elles constituent aussi la porte d’entrée ouest des Hauts plateaux et le point de passage entre la partie orientale et la partie occidentale de l’Algérie. La particularité de ce milieu naturel (climat semi aride, avec une pluviosité très irrégulière dans le temps et dans l’espace) a contribué à définir le caractère de son agriculture [monoculture céréalière – forte présence de la jachère (36,21 % de la SAU de la wilaya) - seuil de production limité et variable dans le temps]. L’amélioration des conditions de production des céréales (intensification), comme l’éventualité d’un élargissement de la gamme des productions (diversification) sont du domaine du possible, même dans le cas d’une agriculture pluviale et ce grâce à une recombinaison des facteurs de production. Cette approche reste conditionnée par un soutien des services de la recherche agronomique pour mieux cerner les facteurs limitants et ceux du ministère de l’agriculture pour assister les producteurs (appui technique). Maintenant, songer à installer une agriculture performante relève du domaine de l’agriculture irriguée. Cette dernière permet, à travers la couverture du déficit hydrique, d’augmenter la surface cultivable par la réduction de la jachère, de renforcer le potentiel de production des céréales, de diversifier les cultures et de valoriser les fourrages produits par l’implantation d’un cheptel bovin. Les différentes ressources en eau (stations de traitement des eaux, retenues collinaires et projet de transfert des eaux en cours de réalisation) peuvent rendre concret cette perspective. Enfin, les aménagements hydro agricoles à mettre en place, le progrès de la science à approprier et les mesures d’accompagnements à apporter, changeront la physionomie du paysage végétal, amélioreront le seuil de production des céréales et par voie de conséquence à contribuer au soulagement du pays des affres de la dépendance | ||||
Keywords | ||||
Céréaliculture; intensification; diversification; Hautes Plaines Sétifiennes | ||||
References | ||||
* Annuaire statistique de la wilaya de Sétif année 2009 – Edition 2010.
* A.Benkartoussa : La céréaliculture dans la wilaya de Constantine – Thèse de 3ème cycle –Université de Montpellier – Année 1981.
* R.Chaâbane : mécanisation, facteur d’intensification agricole – cahier de la recherche, spécial aménagement du territoire – Constantine – n° 7 – année : 1979.
* F. Chehat – La méditerranéen et la question céréalière. Géostratégie, échanges, perspectives. Agri.Med – CIHEAM – Rapport année 2006.
* Marc Côte – Mutations rurales en Algérie – le cas des Hautes Plaines de l’Est – OPU Alger – Année 1979.
* J.Schnetzler : les céréales et les légumes secs – références de l’article non relevées par omission.
* J.Schnetzler : Où est l’agriculture Algérienne - Information Géographique - année : 1980.
* D. Smadhi - B. Mouhouche - Zella - M. Semiani : Pluviométrie et céréaliculture dans le système agro économique de l’Algérie - Sciences & Technologie C – N°29 juin (2009).
* Ministre de l’agriculture – Production céréalière en Algérie : 45 millions de quintaux – El Moudjahidin en date du 5 / 9 / 2010.
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